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PRESSE

QUARTET ALTA

 

- Cadence magazine - mai 2014

 

Un album avec une atmosphère soutenue :  le quartet Alta sur le label français " label rives".

C'est un free jazz contemplatif où chaque musicien choisit avec délicatesse quoi et quand jouer. La musique est bien pimentée.

Jouer des improvisations libres à ces tempo décélérés et garder la musique connectée, cohérente et logique est très difficile et demande de la part des participants des oreilles sensibles et de l'effacement de soi. Alors chacun devient devient un chef d'orchestre invisible. 

C'est un très beau travail.

Un mot sur la pochette  : le cd et le livret sont sandwichés entre deux carrés de 17cm de ce qui semble être des feuilles d'aimant souple

Le devant est balayé par une couleur rouge sur laquelle apparaissent le nom du label et de groupe

C'est la première sortie du label rives.

C'est bien pensé et bien fait. et je détesterais que l'originalité de l'emballage empêche les ventes.

 

 

- Citizen Jazz disque élu. Mars 2014

 

L’hiver vous pèse. Le calendrier abrège février pour passer plus vite à mars, c’est le moment de l’année où vous vous posez des questions et où, avec le soleil, vous viennent des envies de changement. La musique, d’ordinaire, vous protège de cespleen, surtout le jazz et les musiques connexes que vous avez tant aimés ; mais qu’entend-on de nos jours ? Un étalage de technique, des « projets » tarabiscotés, des hommages inauthentiques, charriés par les flots des nouveautés et - comme si ça n’était pas assez – il vous faut subir ce qui accompagne cette artificielle effervescence : les commentaires savants, l’érudition satisfaite. Tout ça vous fatigue, mais voilà : que faire, qu’écouter ?Vous vous surprenez alors à rêver d’un espace poétique, silencieux et intense, d’où la musique coulerait comme d’une source. Existe-t-il encore des artistes qui se tiennent à l’écart, dans une belle campagne où ils soigneraient amoureusement leur musique comme ils le feraient d’un jardin ?Gaël Mevel, ça vous dit quelque chose ? Il faut craindre que non, ce pianiste, violoncelliste, joueur de bandonéon et néanmoins poète ne s’éparpillant pas en mondanités. Et pourtant, la bible parle de celui qui fit ses classes auprès d’Eric Watson et Jay Gottlieb. Pas les testaments, non, mais l’imposant ouvrage, écorné par un fréquent usage, qui n’est jamais loin de tout amateur de jazz, le Penguin Guide to Jazz Recordings. Possédant la huitième édition, publiée en 2006, nous y constatons, page 900, que La Promesse du chant, disque du quintet de Gaël Mevel (2003, Leo Records), y est crédité des quatre étoiles distinguant les meilleurs disques, sur les quatorze mille qui y sont chroniqués. On y lit que sa musique, « à peu près inclassable, possède l’aspect joliment surréel d’un objet extraterrestre ». Bel hommage n’est-ce pas ? D’autant que Richard Cook et Brian Morton ajoutent que cette musique fait subir à l’auditeur un profond glissement, comme un film de Cocteau, et le plongent dans un rêve étonnant, pour conclure qu’il s’agit là d’un calme et moderne chef d’œuvre.Parlons maintenant de John Hébert : là, on vous sent en terrain familier ! Pensez : le dernier bassiste d’Andrew Hill, monstre sacré des grandes années Blue Note. Un pilier de la scène new-yorkaise, habituel compagnon des Fred Hersch, Benoît Delbecq, Mary Halvorson et autres aventuriers. Et Michaël Attias ? Ce saxophoniste alto, leader lui aussi de magnifiques disques pour l’épatant label Clean Feed, et qu’on retrouve sur des pochettes en compagnie de Paul Motian, Anthony Braxton, Oliver Lake, Ralph Alessi, Tony Malaby ou encore Tom Rainey ? Pas besoin de présentation, vous suivez déjà son parcours avec passion.Alors imaginons que ces deux stars américaines rencontrent Gaël Mevel au sein d’une formation qui s’appellerait le Quartet Alta… On vous sent tenté mais, direz-vous, il manque quelqu’un. C’est Thierry Waziniak, le batteur, frère jumeau en musique de Gaël Mevel, présent sur tous ses disques. C’est dans son esprit que prit naissance ce quartet car, voici plus de vingt ans, il jouait avec Michaël Attias, qui vivait encore en France. L’évidente complicité musicale unissant ces deux musiciens avait laissé des traces ; enthousiasmé par les disques de Gaël Mevel, le saxophoniste décida que personne ne sonnait comme lui à New York et qu’il voulait lui aussi jouer sa musique. Complétons le récit de cette genèse : le bassiste du quartet devait être le géant français Jean-Jacques Avenel, présent sur tous les disques de Mevel, mais malheureusement indisponible. Attias suggéra que John Hébert était un des seuls capables de l’égaler. Et Hébert, initié à son tour, voulut absolument être de l’aventure. Voilà, vous savez tout du Quartet Alta qui, après avoir donné cinq concerts en festival (Brest, Picardie..), enregistra au studio de Gaël Mevel, « La Maison en bois », dans la campagne francilienne.La musique est très libre, mais pas free : nul expressionnisme ici. Une poignée de notes est lancée, comme autant de cailloux dans l’eau, et l’on contemple les cercles et le clapotis qui viennent brouiller la surface du silence. Car ainsi sont les thèmes que compose Gaël Mevel : peu de notes, peu de consignes, et les musiciens, comme l’eau, transportent, amplifient, troublent. Leurs trajectoires se croisent, comme deux vagues qui retombent en une légère écume, et la musique, née du silence, y retourne volontiers, telle cette gracile mélodie au piano qui conclut « Les morts en parlent au bord de la mer ». Mais un silence empli d’une présence cachée ; celui nécessaire à la prière, peut-être, quand l’alto d’Attias et la contrebasse d’Hébert mêlent leurs voix pour énoncer avec simplicité un benedictusde Josquin des Prez, dans « Le rêve de Nathanaël ». Nathanaël, c’est le fils de Gaël Mevel ; son rêve se retrouve au gré des disques de son père. Tantôt la musique est vive et forte, tantôt elle se déploie avec lenteur, comme dans l’ostinato de « Three Steps » ; mais elle nous ramène toujours à une oasis de silence, un lieu voué à la sérénité de la méditation, telle l’Alhambra de Grenade ; dans « Le jardinier de Grenade », justement, Mevel dit en musique un de ses textes évoquant le « calme des formes », « l’art de la courbe » ainsi qu’un « gardien habillé comme un prince qui montre un chemin dont chacun sait quelque chose ».La liberté n’exclut pas la forme, donc… Ainsi le libre parcours est ici entamé et conclu par un même thème, « Feuillade », déjà présent sous le titre « Judex » [1]sur l’album en trio Danses parallèles : la destination est connue, mais chacun choisit son chemin. L’Alhambra serait ainsi un autoportrait de l’artiste en jardinier, qui suggèrerait qu’à l’intérieur de formes intemporelles et rigoureuses on peut jouir de la plus grande liberté.Est-il nécessaire d’ajouter que les musiciens sont ici les parfaits messagers du « jardinier » ? Aucun d’entre eux ne joue le rôle qu’on lui attribue d’ordinaire : il n’est que d’écouter, dans le « Jardinier de l’Alhambra », la délicate introduction en solo de John Hébert - pourtant d’une grinçante étrangeté à l’archet à la fin de « Three Steps » -, pour saisir qu’on n’est pas ici en présence d’un rouage rythmique. Celui qui pourrait être son comparse en pulsation, Thierry Waziniak, est étonnant : inventive et attentive, sa batterie devient une voix de plus dans le contrepoint où elle fait entendre ses mélodies de timbres. Quand Attias joue a cappella (l’introduction des « Morts en parlent au bord de la mer »), on est saisi par sa voix toute de douce ferveur qui jamais n’a besoin de se tendre pour se faire entendre. Quand la basse profonde lui succède pour réexposer ce motif, on traverse alors un des moments de grâce dont est tissé ce bel album. Ces motifs simples en apparence, livrés à l’intelligence de ces artistes, graveront pour longtemps dans nos têtes leur entêtante petite musique. Michaël Attias ayant par la suite prolongé cette expérience en enregistrant en duo avec Gaël Mevel pour le label Rives, on peut nourrir l’espoir de retrouver les mêmes plaisirs.Avant d’écouter ce disque, il vous faudra l’extraire de sa « pochette » en écartant deux plaques de caoutchouc aimantées, ornées à la main par le peintre Dominique Masse. Sur notre exemplaire, une large brosse a laissé comme un rideau de feu. Comment sera le vôtre ?

 

Laurent Poiget

 

- 4 **** Jazz Magazine - janvier 2014 - France

 

  "Magnifique pochette en caoutchouc magnétique de Dominique Masse.

   La musique de Gaël Mevel (p), louvoie entre écriture souple et improvisation libre finement fléchée ; Michaël Attias (as), John Hébert (b), Thierry

   Waziniak (dms) contribuent à l'équilibre funambulesque que s'y répartissent art collectif et invention individuelle.

   Entre Threadgill et Delbecq, teinté parfois de phrases blues abstraites ou d'un choral naïf. Captivant !"    

 

  Ludovic Florin

 

- Blog Mr Délire - mars 2014 - Canada

 

QUARTET ALTA / Quartet Alta (Label Rives)Le pianiste français Gaël Mevel vient de partir sa propre étiquette, Label Rives, dont les disques compacts sont livrés entre deux carrés de caoutchouc magnétique peints à la main.Original et élégant. La première parution est une session enregistrée en novembre 2012 avec Mevel, son compatriote le batteur Thierry Waziniak et les New-Yorkais Michael Attias (saxo alto) et John Hebert (contrebasse). Ce quatuor improvise sur des thèmes composés par Mevel. Jazz doux, tendre et créatif, rien de mièvre. Mevel a toujours eu le don d’une beauté immédiate mais recherchée, et cette fois cela s’applique autant au contenu de ce disque qu’à son contenant. J’attendrai les parutions suivantes avec impatience – deux autres titres sont déjà à paraître.

 

François Couture

 

 

QUINTET "Images et personnages"

- Musieklaar - Février 2011 - Hollande

 

   "Comme il y  a "haute couture" et "haute cuisine", il doit y avoir quelque chose comme "haute improvisation" : le Gaël Mevel quintet en est un exemple.

   Un pur délice."

 

- Blow up - Février 2011 - Italie

 

   "Un disque impalpable et sublime."      Piercarlo Poogio

 

- Blog de François Couture - juillet 2010 - Canada 

 

   "Oooooooh. Très joli, très profond, très séduisant. Le pianiste Gaël Mevel propose ici une belle rencontre de musiciens (Jacques Di Donato au son de 

   clarinette si berçant, le violoncelliste Didier Petit, Jean-Jacques Avenel à la contrebasse et le batteur Thierry Waziniak); et un concept intéressant, où les

   musiciens  lancent de petits haïkus musicaux, des cellules écrites insérées sur une toile de fond improvisée. Deux pièces d'une vingtaine de minutes 

  chacunes.

   Elégant, mélodique, original. J'aime beaucoup."

 

- Jazz Magazine - sept 2010 - France

  

  "Gaël Mevel crée un univers à partir de "personnages" de films muets que Jean-Jacques Avenel, Didier Petit, Jacques Di Donato, Thierry Waziniak, transforment

  en mélodies atonales, harmonies bruitistes, chuchotements énigmatiques. Une improvisation conceptuelle et sincère.

 

- Bad Alchemy - juin 2010 - Allemagne

 

   "Le pianiste et joueur de bandonéon Gaël Mevel garantit une poésie aussi tendre qu'on peut à peine se l'imaginer.

   Les "Haïkus" musicaux ont aidé pour les images et les personnages, pour lesquels Mevel s'est laissé inspirer par des films muets pour en tisser des fils 

   cinématographiques qui suggèrent un état de lévitation, d'impressions et de sentiments très éloignés des formes de spectacles actuels."

 

- Le son du grisli - juin 2010 - France

 

   "Le dernier album du pianiste Gaël Mevel, en quintet et pour le Label Léo Records, se compose de deux longues suites d'une vingtaine de minutes chacune.

   Jamais, la musique jouée par Mevel et ses compagnons ne se départira des climats sereins, méditatifs et concentrés développés dès les premières minutes.

   Sur ce disque, la musique est faite de flux et reflux, d'échappées belles et de retours en terra cognita, de boucles et de courbes. 

   Les notes distillées avec économie, la riche interaction entre les timbres et les instruments, lui confèrent chaleur et étrangeté.

   Les musiciens, tous complices de longue date de Gaël Mevel, balaient de la main toute virtuosité et tout bavardage inutiles. Leur démarche pourrait être

   celle de la "route ouverte" décrite par D.H. Lawrence lorsqu'il décrivait la poésie de Walt Whitman : "La grande maison de l'âme est la route ouverte. (...)

   Pas par la médiation. Pas par le jeûne. Pas en explorant paradis après paradis, intérieurement, comme les grands mystiques. Pas par l'exaltation. Pas par

   l'extase. Par aucun de ces moyens l'âme ne se réalise. Seulement en prenant la route ouverte."

   Le langage commun, l'esperanto du quintet, c'est le silence. Gaël Mevel nous le confirme dans les notes de pochette : "Je remercie ces musiciens d'exception,

   inventifs et généreux qui partagent avec moi cet espace d'écoute si particulière où, en silence, tout est possible."

   A notre tour de les remercier."

 

   Pierre Lemarchand

 


QUINTET "La promesse du chant"

 

- The penguin guide - USA

 

   "Belle et presque inclassable, la musique de Mevel est d'une étrangeté captivante et surréaliste.

   Le premier album est cerclé par "le rêve de Nathanaël" et "le second rêve de Nathanaël", presque comme si l'auditeur subissait un profond glissement, tel

   le spectateur d'un film de Cocteau. Entre les deux d'étonnants travaux oniriques.

   "Silences" est un monde de minuscules chuchotements, et de pas silencieux. "Marguerite est mélomane" est surprenant, alors que "Le clown caressant" 

   monte avec la merveilleuse ligne de violoncelle de Petit jusqu'à l'apogée, seulement interrompue par le le retour du rêve de Nathanaël.

   La promesse du chant, qui s'écoute mieux en une seule fois bien qu'il n'ait pas véritablement de continuité narrative, est un chef d'oeuvre moderne et        

   discret."

 

- The Wire - février 2003 - Angleterre

 

   "Le titre "La promesse du chant" résume habilement une obsession majeure des compositeurs français des derniers 200 ans. De Berlioz à Debussy et puis au

   delà, en passant par Pierre Boulez, jusqu'aux membres du mouvement spectral tels Tristan Murail et Gérard Grisey, la préoccupation a été de rendre moins

   nette la démarcation entre la mélodie et l'arrière-plan harmonique en faisant quelque chose de plus fondu et broder le son avec la technique illusoire du

   trompe l'oeil.

   La musique du pianiste français, âgé de 36 ans, Gaël Mevel, porte cette empreinte tant ces performances réussissent à fusionner une approche de    

   l'improvisation d'un optimisme brillant et léger avec le genre de raffinement intense de la textre que l'on associe habituellement avec une partition écrite.

   Ainsi Mevel réfute et confirme à la fois le jugement du saxophoniste francophile Steve Lacy : "le jazz français c'est comme le champagne américain."

   Le soin détaillé avec lequel Mevel exploite les ressources combinées de son quintet se révèle au mieux dans sa composition très développées "Pentalogue".

   Au coeur de ce dialogue à cinq voix se trouve la basse enjouée de Jean Jacques Avenel autour de laquelle Mevel positionne judicieusement un spectre voilé

   de notes en sourdine de la clarinette de Jacques Di Donato, des harmoniques du violoncelle de Didier Petit et des éruptions débordantes de la batterie de

   Thierry Waziniak. Alors que la basse d'Avenel se rapproche de l'orbite de l'ensemble, le piano espiègle de Mevel prend le centre de la scène et la pièce se

   termine sur un choral bizarre et déformé, encore plus efficace car il oulie de s'annoncer. En paraphrasant la célèbre phrase de Dave Brubeck où il dit que

   son quatuor compte cinq membres : quatre musiciens et un public, Gaël Mevel affirme que son quintet compte six membres car le silence en devient un

   élément aussi fondamental que le son. Dans "Silences" des éclats de gravats sonores sont violemment interrompus par des étendus de silence. Tel Marcel

   Marceau répondant à un gag de Jacques Tati, le morceau prend une tournure humoristique alors que les silences s'étirent de façon imprévisible.

   Mevel propose ici un argument au parfum pleinement européen à la rhétorique de la musique d'improvisation et réussit ainsi des débuts 

   extraordinairement assurés."      Philippe Clark

 

- Audeo - janvier 2003 - Portugal

 

   Un des dix meilleurs disques de l'année 2002.

 

- Jazz Magazine - novembre 2002 - France

 

   S'appuyant sur des pièces courtes et un formidable sens de l'interplay, l'ensemble évolue sur des coquilles d'oeuf et laisse exhaler des senteurs échappées

   de l'école de Vienne et des plages de la West Coast. Un art de l'allusion et de l'intériorité.     Gérard Rouy

 

- Jazzosphère - 2003 - France

 

   "Le chant auquel nous convie Gaël Mevel s'annonce comme une invitation à contempler les richesses profondes et parfois obscures qui fondent notre

   intimité et dévoilent un peu mieux une réalité que nous laissons trop en exergue par facilité ou manque de sincérité. Gaël Mevel s'aventure ainsi avec

   plaisir sur les traces d'un chant épuré, guidé par des compagnons qui se lirent à un dialogue où les particularismes se transcendent en une musique

   vivante et inventive."

 

- All around Jazz - octobre 2002 - New York

 

   Un des six disques du mois de Steve Koenig

 

- Jazzman - Décembre 2002 - France

 

  "Pianiste au phrasé retenu, attentif au timre, Gaël Mevel affectionne les moments de latence, esquisses du souffle intérieur qui propulse la formation."

 

- All Music Guide - octobre 2002 - Canada

 

   "Cette touche française si particulière."      François Couture

 

- Jazzwise - novembre 2002 - Angleterre

 

   "Un disque convaincant et intéressant d'un talent à  suivre de près."

 

- Jazz Review - novembre 2002 - Angleterre

 

   "Les amoureux de l'abstrait devraient être encouragés à découvrir le rêve à travers la musique de Gaël Mevel."

 

- Jazz Notes - décembre 2002 - France

 

   "Un monde onirique, bourré de poésie. On flotte au milieu de chants qui vous promènent dans une fragilité constante où le murmure s'insinue."

 

- Bad Alchemy - février 2003 - Allemagne

 

   "Toutes les pièces émanent de Mevel qui, dans son génie fou, concocte une quasi-musique de chambre, introvertie, subtile et économique à la fois.

   A cinq, ils s'avancent prudemment comme sur la pointe des pieds, avec des lignes poétiques et mélodieuses, des éclats rudes et bruyants, aveugles

   d'intuition et sûrs de leur doigté, suivant la trace d'oiseaux indicateurs de chemins ténébreux."

 

-Blow up - décembre 2002 - Italie

 

   " La promesse du chant" devient, d'écoute en écoute, complexe et fascinant."

 

 

 

 

TRIO "Danses parallèles"

 

 - Steve Koenig - juin 2004 - New York

  
   "Sachez que ce disque retiendra votre attention pendant des années."

 

- Coda - mai 2004 - Canada

 

   "Une chaleureuse balance entre musiciens, instruments et formes."     Andrew Choate

 

- Improjazz - janvier 2004 - France

 

  " Stricte égalité de trois piliers. Dans l'économie du trio, le piano calé entre basse et batterie aux extrêmes, il y a toujours place pour autre chose. Modestie,

   énigme. Apparition / disparition, épanouissement / évanouissement en silence. Ils ne posent pas de cadre. Des sédimentations douées : "mouvante et 

   désordonnée perfection" dit Mevel, et aussi : "par trois points non alignés on peut toujours tracer un cercle". Egalité de ton, clarté modérée. Des valses très

   lentes sous-entendues au temps, sans prise. Tiens, des accords...rares. Presque une tapisserie. L'extrême concentration des ludions. Voilà une mélodie plus

   dessinée... Bandonéon ? Glockenspiel ? Très lent, très long - des notes isolées, un souffle. Respiration pour terminer"     Noël Tachet

   

- Jazz Review - janvier 2004 - Angleterre

 

   "Un fascinant Kaléïdoscope musical"     Fred Grand

 

- Le Nouvel Observateur - novembre 2003 - France

 

   "Télépathie, fluidité, apesanteur, économie du propos, maîtrise méticuleuse des dynamiques : quand la musique survient, ces trois-là sont prêts à

   l'accueillir avec ferveur. C'est beau comme un rêve éveillé. Rare."      Bernard Loupias

 

- Octopus - janvier 2004 - France

 

  "Danses parallèles est le troisième enregistrement du pianiste Gaël Mevel, son deuxième en trio associé à Jean-Jacques Avenel, contrebasse et Thierry

  Waziniak, batterie. Ce trio est l'exemple d'un parfait équilibre, équilibre précaire, fragile, c'est ce qui fait probablement toute sa force. Un trio volubile,

  sophistiqué, puissamment lyrique, toujours prompt à bouleverser les cadres compositionnels pour laisser libre cours à l'inspiration individuelle. 

   Son sens de l'architecture musicale est poussé à un point extrême de rigueur et de raffinement. Il mêle avec un grand sens de l'alchimie sonore un art de

  la forme élaboré, un goût prononcé pour la mélodie et une forte propension à l'improvisation. Il faut entendre comment, toujours sur le fil du rasoir, il

  sonne de bruissements divers dans des interprétations aux multiples facettes, en mouvement perpétuel.

  Il y a dans ce trio un maintien permanent de l'ambiguïté.

  Gaël Mevel et ses deux camarades de jeu travaillent avec méthode sur le discontinu, jouent sur le silence, le morcelé, le fragment. Ils cisèlent ainsi d'exquises

 boîtes à musique où tout se joue et se déjoue dans le déploiement magnifique du chant. Gaël Mevel construit un puissant espace poétique, ciselant chaque

  note, chaque silence.

  Ici, chaque note compte, et c'est une vie que la musique nous conte. Tapie dans le clair- obscur, cette musique d'un lyrisme paradoxal se dévoile en plein

  jour, scintillante, frémissante. Elle s'épand avec l'ample évidence de ce qui est indispensable."       Franck Médioni

  

- All Music Guide - octobre 2003 - Canada

 

   " L'écriture de Gaël Mevel, est concentrée et témoigne d'une voix hautement personnelle."     François Couture
 

 

 

TRIO "La lucarne incertaine"

 

- Le télégramme - avril 1999 - France

 

  "Privilégiant l'ombre du sous-bois à la pleine lumière, cette musique là est celle de l'écoute, de l'attention à l'autre, de la notre justement placée pour créer

  l'harmonie et renforcer l'homogénéité."     Chronique de Jean Luc Germain

 

- Improjazz - juillet 1998 - France

 

   "Un très beau premier disque."     Philippe Renaud

 

- Ecouter Voir - mars 1998 - France

 

   "Quand on connaît l'exigence de Jean-Jacques Avenel, qui depuis plus de vingts ans est le contrebassiste de Steve Lacy, le fait suffit à nous convaincre de

   prêter l'oreille à la musique du trio. Une musique dont la sophistication, l'élégance et la concision renvoie à celle jadis jouée par Bill Evans."

   Xavier Matthysen

 

- Le Nouvel Observateur - février 1998 - France

   

   "On est resté longtemps scotché à "La lucarne Incertaine", le premier disque rêveur de ce jeune pianiste français."        Bernard Loupias

 

- Jazz Around - février 1998 - Belgique

 

   "Là, vient cette osmose entre liberté du jazz moderne et apports harmoniques de la musique contemporaine, tout au long d'une écriture contrapuntique,

   qui incite à dire qu'il joue autant du trio que du piano.       Claude Loxhay

 

- Jazz Magazine - Décembre 1997 - France

 

   "Les compositions de Gaël Mevel, qui n'ignorent rien de la grande tradition de la musique française savent aussi convoqueer les codes du jazz le plus vif, 

   sont source d'une ardente et lumineuse poésie, par la grâce de partenaires qui s'y entendent et s'y trouvent. Un très beau concert heureusement

   restitué par le disque."     Philippe Méziat

 

- Le Nouvel Observateur - novembre 1997 - France

 

   "Un jeune et nouveau poète français du piano. Pas un geste, pas une note de trop. Respiration profonde, respect du silence. Dans l'ombre, les trios de

   Paul Bley et Bill Evans veillent sur le sien."    Bernard Loupias

 

- Le Monde - octobre 1997 - France

 

   "Disque en trio, enregistré dans le club le plus chaud du vieux Tours, Le Petit Faucheux. Au piano, Gaël Mevel, responsable des compositions ; à la batterie

   Thierry Waziniak, plus près de Paul Motian que d'un marteau piqueur ; à la contrebasse, un poète grave, un des meilleurs artistes de l'instrument et de

   loin le plus effacé, Jean-Jacques Avenel. L'ensemble est dessiné pour qualifier une des réussites les plus significatives de la musique qui se joue au

   Petit Faucheux. Parce qu'on n'y joue pas la musique d'ailleurs. Conception égalitaire des rôles, libertaire des circulations, élitiste des ambitions.

   C'est comme çà. Avec à la clef beaucoup de charme, de douceur, et quelque chose comme une algèbre mauve, la musique un instant immobile, comme

   étonnée de sa propre gloire, qui se laisse à la fin penser."         Francis Marmande

   

CINE-CONCERT "Les larmes du clown"

 

- Dernières nouvelles d'Alsace - novembre 2009 - France

 

  "Le trio opte, chose rare dans l'exercice du ciné-concert, pour la retenue, laissant à des moments choisis respirer des silences où l'image déploie ses

  beautés. Une bien belle manière, messieurs les musiciens de rendre hommage aux images d'un grand film sur la condition humaine."

  Didier Rambic

 

- Ouest France - janvier 2010 - France

 

  "A l'écran, un chef d'oeuvre du cinéma muet tourné en 1920 par le cinéaste suédois Victor Sjöström. Sur scène le pianiste Gaël Mevel, le clarinettiste Jacques

  Di Donato et le percussionniste Thierry Waziniak. Un trio d'exception, dans une relation écrit improvisé au gré des images et du récit.

  La gageure était de taille et le risque était grand de tomber dans une simple illustration sonore ou au contraire de donner un véritable concert. Mais non,

  le trio a atteint un équilibre parfait. Une musique lancinante comme la douleur, aussi tranchante que le rire qui détruit "Lui", le clown trahi et bafoué,

  aussi percutante que les giffle qu'il reçoit, aussi acérés que la lame qui le transperce. Une musique qui cisèle l'émotion et relève le drame qui se noue

  sur la toile, et qui, dans un étrange malaise, abandonne parfois le spectateur au silence.

  Ce projet, créé à l'initiative de Gaël Mevel, permet aussi de redécouvrir le cinéma muet à travers le génie inventif de Sjöström.

   Un cinéma que l'absence de parole conduit à la théatralisation et presque à la pantomine, mais à la puissance expressive subtile.

  Une expérience à renouveler"

 

- Improjazz - juillet 2010 - France

 

Festival Jazz in Arles.

 

  "Les larmes du clown est une musique poignante, intense. Elle est l'oeuvre de Gaël Mevel (piano), Jacques Di Donato (clarinette), Thierry Waziniak (batterie).

  Elle n'accompagne pas le film, elle fait jeu égal avec lui. Elle s'improvise par touche légère ou grave, ne souligne ou ne surligne jamais. Elle est là 

  magnifique, magnétique. Des accords surgissent qui jamais ne se résorbent. Ils ne s'évanouiront qu'au générique final. C'était les larmes du clown.

  Pour certains : les larmes du spectateur. "       Luc Bouquet

 

- Citizen Jazz - août 2010 - France

 

  "Ce moment de grâce était le prologue révé à la projection d'un film muet les larmes du clown, illustré par un trio passionnant : Gaël Mevel (piano et

  bandonéon), Thierry Waziniak (percussions), et Jacques Di Donato (clarinette).

  Réalisateur, scénariste, acteur, le suédois Victor Sjöström est un pionnier du cinéma au même titre que David Griffith : parallèlement à lui, il a forgé un

  nouveau moyen d'expression grâce au langage cinématographique, usant de cadrages variés et d'effets d'éclairage, un art plastique à part entière se

  réclamant d'une sorte de peinture en mouvement. Le rythme auquel se succèdent plans et séquences, alternant extérieurs et décors architecturés en

  profondeurs, crée une véritable symphonie visuelle. Raison supplémentaire pour essayer d'entendre les sons et la musique que peuvent inspirer ces

  images. 

  Les larmes du clown (1924) n'ai pas le film le plus souvent cité quand on évoque cet immense metteur en scène, mais il a plu à Gaël Mevel, qui a fait

  en sorte d'en obtenir une copie, fûsse - indignité  sacrilège - pour la détruire ensuite !

  La musique doit se couler dans l'ensemble sans la dénaturer, souligner sans accentuer. Jamais ce trio parfait ne donne l'impression d'accompagner :

  sans surcharger la visibilité, les musiciens savent se faire oublier - c'est en effet une des tentations de l'exercice que de se fixer sur le seul spectacle de la

  musique et de perdre de vue l'écran.

  Ici, le suédois nous invite à une réflexion sur la dignité humaine, stigmatisant la cruauté des puissants et l'ironier détestable de la vie. Dévoilons en

  rapidement l'intrigue : un inventeur subit une terrible humiliation devant une assemblée de scientifiques installés, vieux singes ricanants qui le 

  destituent. Il décide brutalement de tout abandonner, de changer de vie. Il sera clown de cirque, mais revivra tous les soirs "la scène" tragique en rejouant

  (belle séquence en surimpression) la même humiliation puisqu'il s'y fait gifler pour le plus grand plaisir des badauds, autres monstres grimaçants,

  spectateurs voyeurs qui nous renvoient en mirroir la sauvagerie des comportements humains. Le clown a le malheur de tomber amoureux de la belle

  écuyère (Norma Shearer), bien évidemment attirée par le jeune premier (John Gilbert, futur partenaire attitré de la divine Garbo.)

  Quand le vieux comédien osera se déclarer, elle le giflera à son tour. Dans ce mélo flamboyant, la prestation de Lon Chaney est saisissante : toute la

  tristesse, la cruauté du monde et de la destinée se lisent sur son visage (supplicié) qui demeure digne.

  L'illustration musicale des films est un exercice de style délicat, quoique actuellement en vogue ; il permet cependant de (re)découvrir des films oubliés,

  ou du moins remisés dans les seules cinémathèques. Il est plaisant que ce soit grâce à des musiciens, des acteurs du son, des metteurs en scène d'un

  autre imaginaire. Il en résulte ici le clair-obscur d'une musique de rêve éveillé, aux accords troublants, aux sonorités presque étranges. 

  La magie sidère d'autant mieux qu'elle s'effectue sans mystère,au vu et au su de tous. Quelques tubes métalliques, un soufflet, des touches d'ivoire

  et d'ébène, des fûts et tambours, des peaux, trois silhouettes en ombre chinoise et voilà ! En osmose étroite avec les scènes qui défilent sur l'écran,

  le trio crée les enchaînements, règle les contrastes, voir sème la surprise, puisqu'il laisse à certains moments forts le silence s'installer et faire place aux

  images expressives. Un son délicieusement "rétro", un percussionniste qui sait doser les volumes sonores, l'élégance des clarinettes...

  Tout est en place, même le fracas du monde vulgaire et cruel quand il refait surface. Des moments percussifs, des climats de pur méditation. Entre

  réflexion, lucidité, intensité et désespoir. Une virtuosité saisissante et insaisissable."

 

  Hélène Collon

 

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