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1 Première Brindille 15:47

2 Deuxième Brindille 3:17

3 Troisième Brindille 18:44

This disc was recorded at "La Maison en bois" 5 June 2015

C’est, entre deux carrés aimantés, un duo de batteries enregistré le 5 juin 2015 à La Maison en bois d’Abbéville-la-Rivière, le long duquel Didier Lasserre et Thierry Waziniak (qui, avec Jacques Di Donato et Gaël Mevel, forme le Trio Rives) improvisent en toutes discrétions. Le pluriel est de mise car les deux musiciens s’y entendent pour faire œuvre de « brindille », nom donné aux trois plages du disque, structures fragiles que ménageront des gestes qui tombent aussi lentement qu’ils se seront levés.

Sur la fin de la première, après un passage de rumeurs et de sifflements, une grosse caisse exige-t-elle que s’achève cet air de soupçons et de soupirs ? C'est que la deuxième brindille est plus nerveuse, mais aussi plus courte que les autres : trois minutes seulement, après lesquelles la retenue fait son grand retour. Et s’il est plus difficile de s’entendre sur une retenue, sur un soupçon ou sur un soupir que dans le fracas – est-ce ici la batterie de Waziniak qui réclame la parole quand celle de Lasserre s’efface autant qu’il est possible ? Est-ce l’inverse ? –, la retenue en question, le soupçon accordé ou le soupir pratique délivrent les éléments d’une expression tangible qu’il est, à Lasserre comme à Waziniak, finalement impossible de taire.

 

Le son du Grisli 

PRESS

It is, between two magnetic squares, a drum duo recorded on June 5, 2015, at La Maison en Bois in Abbéville-la-Rivière, along which Didier Lasserre and Thierry Waziniak (who, together with Jacques Di Donato and Gaël Mével, form the Trio Rives) improvise with the utmost discretion. The plural is fitting here, as the two musicians work together to craft “twig” — the name given to the three tracks on the record — fragile structures sustained by gestures that fall as slowly as they have risen.

Toward the end of the first piece, after a passage of murmurs and whistles, does a bass drum demand that this air of suspicion and sighs come to an end? The second twig is more restless, yet also shorter than the others — barely three minutes — after which restraint makes its grand return. And if it is harder to find accord in restraint, in a hint or in a sigh than in clamor — is it Waziniak’s drums here that demand to speak while Lasserre’s fade away as much as possible? Or the reverse? — this shared restraint, that granted hint or practiced sigh, deliver the elements of a tangible expression that, for both Lasserre and Waziniak, ultimately cannot be silenced.

Le Son du Grisli

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