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SYSTÈME FRICHE "Le chant des pistes"

1 If 4:31

2 4 - 7 - 10 6:05

3 Coup De Vent 5:35

4 Bambou 11:46

5 Râle 4:12

6 Bambou 22:32

7 Zealand 3:56

8 Répétitif 2:58

9 Magnolia 15:06

10 Sous Les Pales 4:13

11 Ménagerie 4:40

12 Court Long 3:52

13 Magnolia 26:24

enregistré à Mhère en Juin 2019

"Lorsque j’ai entendu pour la première fois l’orchestre du Système friche en concert j’ai été émerveillé par cette nouvelle forme de musique , sensation frissonnante initiée par Jacques Di Donato et Xavier Charles, un écho de l’aube de la vie, de l’origine des êtres primitifs, une musique naissante se libérant de sa chrysalide , légère comme la brise ou dramatique comme une tempête."
Jean Claude Vannier

"When I heard for the first time the orchestra of the Système friche in concert I was amazed by this new form of music, a shivering sensation initiated by Jacques Di Donato and Xavier Charles, an echo of the dawn of life, of the origin of primitive beings, a nascent music freeing itself from its chrysalis, light as a breeze or dramatic as a storm."
Jean Claude Vannier

Le chant des pistes se traduit par Engish sous le nom de The Song of the Tracks and system friche (ou système friche) traduit par Wasteland System. La pochette de l'album est une pile de palettes usagées. Tous ces signaux sont plutôt cryptiques et ne préparent pas l'auditeur à interpréter la musique d'une manière particulière.

Pendant longtemps des deux côtés de l'Atlantique, de l'Instant Composers Pool à l'Art Ensemble de Chicago, les gens qui font de la musique improvisée ont accepté qu'il y ait un spectre de composition-improvisation et que la musique beaucoup "imprévue" tombe quelque part le long de ce spectre avec divers degrés de composition et d'improvisation. Nous acceptons également la notion d'indétermination dans une partition musicale, qui a pour but de guider les musiciens sans préciser de notes particulières.

Dans le chant des pistes Jacques Di Donato et Xavier Charles sont tous deux crédités de composition. Dans le même temps, la page de sortie de musique sur Bandcamp comprend la méta-étiquette "improvisation" confirmant ce qui est évident pour les oreilles - à savoir qu'il y a une composante d'improvisation importante à cette musique. La question alors, comme on écoute la musique se déroule, est en train de déballer quelles parties de la musique sont prédéterminées à travers une partition et quelles parties sont des interprétations spontanées.

Si nous prenons la première pièce, "si" comme une pièce d'étude, nous sentons une structure dans l'introduction ondulée qui laisse lentement place à un grognement orchestral et aux vocalisations d'Isabelle Duthoit, qui, nous le supposons, défient la direction par la composition. Le défi implicite dans l'écoute est de dériver à l'oreille le "système" de la création de la musique. Une décomposition propre en contributions composées et improvisées est impossible mais l’impulsion pour entreprendre une telle enquête est néanmoins le mystère intrigant posé par la musique.

Nous supposons que le système employé par les musiciens est évident. C'est la friche système, le système de la friche. Si l’on imagine quelles lois systématiques gouvernent une friche, nous pensons à la nature à récupérer des lieux ruinés et abandonnés par les êtres humains. Ainsi, les règles régissant la reprise de l'espace sont les règles naturelles de croissance et de réoccupation, qui sont limitées par des restes non naturels laissés pour compte, peut-être la chaussée concrète ou la contamination de l'environnement dans l'allégorie des friches. Se pourrait-il que, dans l'analogie musicale, la croissance naturelle soit l'expression humaine par l'improvisation, qui s'infiltre dans les contraintes de composition en décomposition ? Cette spéculation sauvage n’est probablement pas l’intention des créateurs mais de telles digressions mentales servent à illustrer la puissance du chant des pistes à provoquer l’esprit à travers la musique.

Poison Pie

Le Chant des Pistes translates into English as The Song of the Tracks, and Système Friche (or systeme friche) translates as Wasteland System. The album cover depicts a stack of used pallets. All of these signals are rather cryptic and do not prepare the listener to interpret the music in any particular way.

For a long time, on both sides of the Atlantic—from the Instant Composers Pool to the Art Ensemble of Chicago—people making improvised music have accepted that there exists a spectrum of composition-improvisation, and that music that is largely “unplanned” falls somewhere along this spectrum, with varying degrees of composition and improvisation. We also accept the notion of indeterminacy in a musical score, which aims to guide musicians without specifying particular notes.

On Le Chant des Pistes, Jacques Di Donato and Xavier Charles are both credited as composers. At the same time, the music release page on Bandcamp includes the meta-tag “improvisation,” confirming what is obvious to the ear—that there is a significant improvisational component to this music. The question, then, as the music unfolds, is to unpack which parts of the music are predetermined through a score and which parts are spontaneous interpretations.

If we take the first piece, “si,” as a study piece, we sense a structure in the undulating introduction that slowly gives way to orchestral grumbles and Isabelle Duthoit’s vocalizations, which, we assume, challenge the direction implied by the composition. The implicit challenge in listening is to derive by ear the “system” of the music’s creation. A clean decomposition into composed and improvised contributions is impossible, yet the impulse to undertake such an inquiry is itself the intriguing mystery posed by the music.

We assume that the system employed by the musicians is evident. It is the friche système, the wasteland system. If one imagines what systematic laws govern a wasteland, one thinks of nature reclaiming ruined and abandoned places left by humans. Thus, the rules governing the reclamation of space are the natural rules of growth and reoccupation, limited by unnatural remnants left behind—perhaps concrete pavement or environmental contamination in the allegory of wastelands. Could it be that, in the musical analogy, natural growth is human expression through improvisation, infiltrating the constraints of decaying composition? This wild speculation is probably not the creators’ intention, but such mental digressions serve to illustrate the power of Le Chant des Pistes to provoke the mind through music.

Poison Pie

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