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DUO DONEDA/WAZINIAK "Le chemin du jour"

 

Michel Doneda : sax soprano and sopranino

Thierry Waziniak : drums

1 L'allée quotidienne

2 Aux rythmes de l'absence

3 Un oeil voyageur

Enregistrement : 15/04/2024

Baptiste Vayer

Mixage : Baptiste Vayer/Franck Saugé

Mastering : Franck Saugé

Texte intérieur : Thierry Waziniak

Photo intérieure : Baptiste Vayer

Peinture : Marc Feld 2024 "Sonorités du vide"

impression pigmentaire

"La communication immédiate et irrévocable des deux musiciens, et bien sûr avec une conversation ininterrompue dans le temps, qui n'obéit pas aux règles conventionnelles, au sens où l'on s'y attend, règles conventionnelles, au sens de prévisibles, et qui reste constamment claire et radicale."

 Phontas Troussas  Diskoryxeion (Grèce)

 

"Duo saxophone soprano et percussions : Michel Doneda & Thierry Waziniak. Une excellente collaboration qui vaut d’être écoutée et partagée pour de multiples raisons. Michel Doneda est la cheville ouvrière de l’exploration du saxophone soprano dont il est devenu un maître absolu au niveau du contrôle du son et de l’expression la plus libre de toutes références musicologico-esthétiques en isme de toutes sortes. Il en étend les limites au bord de l’inouï et d’une nécessité vitale. Même s’il fait partie du paysage musical « alternatif », il ne reçoit sûrement pas la considération qui devrait revenir à son travail essentiel, alors que de nombreux saxophonistes de tous bords le vénèrent. Responsable du label Intrication, Thierry Waziniak est sans nul doute un des percussionnistes / batteurs français les plus adeptes et précis tant au point de vue techniques de frappe qu’au niveau de l’imagination, du timing et de la profusion sonore aussi savamment dosée qu’elle transpire de spontanéité. Sans doute, si on suit leurs enregistrements respectifs, on conviendra que Michel Doneda et Thierry Waziniak ont des centres d’intérêts musicaux différents. Michel est un inconditionnel de l’improvisation totale, de l’exploration radicale des sons et des techniques de souffle les plus pointues à la limite de la rupture instrumentale. Thierry a joué et enregistré dans un registre plus jazz (même si free). Par exemple : Hints of Monk un bel hommage à Thelonious Monk avec le guitariste Pascal Bréchet (intrication) ou avec le trio Alta et Gaël Mevel dans une dimension lyrique entre Giuffre et Lacy. Mais faisons fi des chapelles. Le chemin du jour est la musique de l’instant de deux personnalités musicales différentes qui se découvrent et apprennent à se connaître intimement et à partager l’indicible. Qu’ils soient différents enrichit leurs musiques réciproquement (exemplaire) plutôt que d’en émousser le tranchant et affadir leur première tentative de jouer. Le souffleur investigue les sonorités en outre-passant toutes les règles et limites de l’instrument d’une manière excessive empilant différentes techniques alternatives, harmoniques extrêmes, vocalisations, doigtés bizarres, spirales fricatives, bourdonnements, articulations frénétiques où il semble s’égarer comme dans une nature sauvage … Le batteur jongle avec les figures rythmiques et les frappes qu’il désaxe de leurs pulsations basiques pour les projeter dans un espace tridimensionnel avec un véritable raffinement tout en ajoutant frottements et vibrations expressives dans un flux relativement structuré et logique. On est ébloui par la qualité du contraste et de la confluence des deux voix en intense dialogue. Le percussionniste se fait menu, agile, tout en détails de timbres de peaux et métaux avec une infinie précaution, émettant de multiples rebonds et résonnances autour et au travers de l’ efflorescence organique faite d’air projeté des poumons jusqu’au pavillon conique du soprano fétiche vers le vide. Stridences, parasites, grognements, sifflements, contorsions fantomatiques. Déclinaisons de signaux, de gestes, matières en fusion, lignes, points, courbes, spirales, aplats et grumeaux de matières, humus, feuillages froissés, minéraux et gaz agglomérés, nature ensauvagée où se perdent les sentiers de la raison dans l’immédiat gestuel des corps en éveil. Un arpenteur de l’inconnu rencontre le désir explosé. Assurément, une musique improvisée qui éclaire merveilleusement la banalité des jours sombres."

JM Van Schouwbourg ; (Orynx) Belgique

"Le Chemin Du Jour (The Way of the Day) est le tout premier enregistrement live du batteur français Thierry Waziniak et du saxophoniste soprano et sopranino Michael Doneda. Ces improvisateurs sont passés maîtres dans l'art de l'instant présent. Thierry Waziniak a joué avec son compatriote français, le pianiste et violoncelliste Gaël Mevel, le trompettiste Jean-Luc Cappozzo, le contrebassiste Jean-Jacques Avenel, la chanteuse et clarinettiste Isabelle Duthoit et le trompettiste autrichien Franz Hautzinger, tandis que le prolifique Doneda a collaboré avec le saxophoniste Daunik Lazro, les contrebassistes Barre Phillips et Tetsu Saitoh, le percussionniste Tatsuya Nakatani, l'ensemble contemporain Studio Dan et Sonic Youth.

 L'album propose trois longues improvisations libres, enregistrées en avril 2024 dans un lieu inconnu et publiées par le label de Waziniak, Intrication. Waziniak et Doneda jouent avec des phrases courtes et urgentes, en se concentrant sur le son de la batterie et du saxophone, souvent dans son sens le plus concret. Ils dissèquent et déconstruisent les peaux résonnantes de la batterie de Waziniak et les coups rapides et les souffles éthérés du saxophone de Doneda pour en extraire leurs qualités timbrales essentielles. Il n'y a aucune tentative de suggérer un récit ou une structure, mais plutôt un abandon à la liberté et à l'imagination spontanée du moment, aux nuances sonores immédiates et poétiques, et parfois à de brèves veines mélodiques lyriques et à des motifs rythmiques. Mais Waziniak et Doneda introduisent néanmoins une énergie plus brute dans la troisième improvisation, « Un œil voyageur », et donnent l'impression de jouer ensemble depuis des années, la musique coulant naturellement comme si elle avait toujours existé au plus profond de nos esprits.

 Le titre de la deuxième improvisation, « Aux rythmes de l'absence », traduit parfaitement l'esthétique conversationnelle subtile mais profonde de Waziniak et Doneda. La peinture de la pochette, Sonorités du vide, de Mark Feld, reflète également la dynamique de ce duo."

Eyal Hareuveni ; Percosi Musicali (Italie)

 

 

 

"Après la nouveauté de vendredi chez FOU Records, place à une nouvelle rencontre avec la musique improvisée française. Cette fois-ci, elle est entièrement consacrée aux sons des musiciens de ces contrées. Michel Doneda, légende des saxophones légers, musicien qui repousse sans cesse les limites des techniques dites « étendues » et de ce que l'on peut tirer d'un tube métallique court et étroit muni d'un bec en bois, et Thierry Waziniak, percussionniste au portfolio musical beaucoup moins historique, mais que nous suivons avec attention depuis un certain temps.

 Ces messieurs vous invitent à un voyage librement improvisé à travers les méandres de la formule sax & drums typique du free jazz, mais en brouillant définitivement les pistes et en recourant à de nombreuses solutions transgenres. Leur récit est très lent, équilibré sur le plan dramatique et émotionnel, doté plus souvent de phrases intimistes que jazzistiques, et enrichi de sons préparés, produits à la fois dans le tube du saxophone et sur la caisse claire lisse, ainsi que sur les cymbales. L'album est divisé en trois parties distinctes avec des titres en français, dont la partie centrale est la plus longue et dépasse les vingt minutes. Les deux autres durent environ quinze minutes chacune.

Les musiciens commencent le spectacle par des sons isolés, arrachés au silence ambiant. Leurs micro-actions sont calmes, mais légèrement inquiètes, comme si chacun d'entre eux avait peur de perturber l'écosystème sonore. Le saxophone respire, murmure, vibre doucement, tandis qu'une pulsation délicate s'échappe de la caisse claire et des toms. Ce genre de post-jazz est toutefois résolument interactif. Les musiciens réagissent à chaque mouvement de leur partenaire, commentent, entrent volontiers en discussion. Lorsque le cuivrist monte en puissance, la batterie bruisse et déploie un grand parachute. Et il peut compter ici sur la réciprocité. Au milieu de l'improvisation, les musiciens invitent à plonger dans un océan de subtilités sonores – éclats de cymbales, résonances et bourdonnements de saxophone. À la fin de cette phase du voyage, les artistes se déplacent un peu plus vivement, comme s'ils recherchaient un jazz intimiste. La deuxième partie naît également dans le silence, tissée d'une série de petites phrases réactives. Le saxophone mène ici la danse, les percussions n'étant que de légers accents en marge. Au stade du développement, le récit reste languissant, mais il est sous-tendu par une nervosité intérieure. La trompette apporte davantage de mélodie, tandis que les balais de batterie suggèrent une action à moitié rythmique. Après quelques minutes, les musiciens descendent dans un sous-sol sombre. Ils bruissent, bruissent, résonnent, se lancent dans des imitations mystérieuses. Avec encore plus de grâce, ils remontent à la surface et forment un flux sonore presque free jazz, délicatement enrichi d'une touche intimiste. Après un refroidissement adapté à la situation scénique, ils passent à la phase des interactions moléculaires. Le saxophone bourdonne et gémit, tandis que la batterie construit un rythme subtil, post-drummers, faisant de la fin de la deuxième histoire le moment le plus beau de tout l'album.

Le début du troisième volet n'a rien de surprenant. Il renaît à nouveau du silence, plein d'appréhension quant à ce que le prochain son va apporter. Étirement paresseux des muscles relâchés, capture des premiers rayons du soleil et de la douce brise marine. L'action s'intensifie, mais elle est loin de toute escalade. Doneda se pose désormais en inspirateur. Quand il appelle et crie, Waziniak réagit avec un calme olympien, mais quand il entonne une mélodie, la caisse claire réagit immédiatement de manière assez dynamique. La phase suivante de l'enregistrement consiste à plonger dans les mystères sonores. Les phrases du saxophone rappellent ici les grognements des animaux, les actions de la batterie le bruit des branches cassées dans la forêt. La fin de l'album est très dynamique, enveloppée autour des circle drums & dancing sax, puis s'éteint dans un silence figé."

Trybuna Musyki Spontanicznej  (Pologne)

 

"Sympa, l'abréviation française de sympathique, signifie à la fois amical et compatissant, et c'est précisément le sentiment qui se dégage de ces trois longs morceaux interprétés par deux maîtres français chevronnés de l'improvisation. Le batteur Thierry Waziniak a joué avec tout le monde, de Jean-Jacques Avenel à Barre Philipps, tandis que le saxophoniste Michel Doneda est connu pour son travail, entre autres, avec Urs Leimgruber et John Butcher. Habitués de la composition instantanée, Doneda et Waziniak ne se contentent pas d'un simple jeu de questions-réponses, mais reconnaissent les sons avec illumination et amplification.

 Omniprésent, mais plus en retrait, Waziniak alterne des interludes silencieux avec des commentaires percussifs qui comprennent des paradiddles, des grondements, des roulements pressés et des pops intermittents ou des coups de cymbales. Plus en avant, les variations tendues et bourdonnantes de Doneda font appel autant au boîtier métallique interne de ses cuivres et au flux d'air qu'à ses anches. Des scoops engloutissants, des morsures prolongées, des flattements et des flottements inattendus propulsent les timbres, avec des tremblements semblables à ceux d'une cornemuse ou des incursions dans une respiration circulaire retenue, souvent utilisée pour conclure les solos. Le duo atteint un niveau proche de la férocité et un volume plus élevé sur le morceau prolongé « Aux rhymes de l'absence », avec des coups de batterie frénétiques et des cymbales qui craquent, accompagnés de cris étouffés et de souffles sifflants. Pourtant, une parenté horizontale est également maintenue. Les pivots vers l'anarchie sonore sont remplacés par un contrôle rigoureux dans tous les cas.

 En bref, les talents dont fait preuve le duo sur Le Chemin du Jour sont non seulement sympas, mais aussi splendides et superbes."

 

Ken Waxman  Jazz Word (Canada)

PRESS

The immediate and irrevocable communication between the two musicians, and of course, an uninterrupted conversation through time that does not obey conventional rules—in the expected sense of the word, that is, predictable ones—yet remains constantly clear and radical.


Phontas Troussas, Diskoryxeion (Greece)

Soprano saxophone and percussion duo: Michel Doneda & Thierry Waziniak.
An excellent collaboration, worth listening to and sharing for many reasons. Michel Doneda is the driving force behind the exploration of the soprano saxophone, of which he has become an absolute master in terms of sound control and the freest expression beyond any musicological or aesthetic “-ism.” He pushes its limits to the edge of the unheard and the vitally necessary. Even though he belongs to the “alternative” musical landscape, he surely does not receive the recognition his essential work deserves, while many saxophonists of all schools revere him.
Head of the Intrication label, Thierry Waziniak is undoubtedly one of the most skilled and precise French percussionists/drummers, both in terms of striking technique and imagination, timing, and sound abundance—carefully balanced yet exuding spontaneity.

Following their respective recordings, one might agree that Michel Doneda and Thierry Waziniak have different musical interests. Michel is devoted to total improvisation, to the radical exploration of sound and the most advanced breathing techniques, at the very edge of instrumental rupture. Thierry has played and recorded in a more jazz-oriented (though free) vein—for example, Hints of Monk, a beautiful tribute to Thelonious Monk with guitarist Pascal Bréchet (Intrication), or with the trio Alta and Gaël Mevel in a lyrical dimension between Giuffre and Lacy.

But let’s set aside musical factions. The path today is the music of the moment—of two distinct musical personalities discovering each other, learning to know one another intimately, and to share the ineffable. Their differences enrich their respective music (exemplary), rather than dulling its edge or softening their first attempt at playing together.

The saxophonist investigates sound beyond all rules and limits of the instrument, in an excessive manner, layering alternative techniques—extreme harmonics, vocalizations, odd fingerings, fricative spirals, buzzes, frantic articulations—where he seems to wander as if in wild nature. The drummer juggles rhythmic figures and strikes, offsetting them from their basic pulses to project them into a three-dimensional space with genuine refinement, adding expressive rubs and resonances within a relatively structured and logical flow. One is dazzled by the quality of contrast and confluence between these two intensely dialoguing voices.

The percussionist becomes delicate, agile, attentive to the smallest details of skin and metal timbres, emitting countless rebounds and resonances around and through the organic efflorescence of air projected from the lungs to the conical bell of the soprano, into the void. Stridencies, parasites, growls, whistles, ghostly contortions. Variations of signals, gestures, matter in fusion—lines, points, curves, spirals, textures, clumps of material, humus, crumpled leaves, aggregated minerals and gases—a rewilded nature where the paths of reason are lost in the immediate gestures of awakened bodies.
An explorer of the unknown meets the explosion of desire.
Surely, an improvised music that beautifully illuminates the banality of dark days.
JM Van Schouwbourg, Orynx (Belgium)

Le Chemin Du Jour (The Way of the Day) is the very first live recording by French drummer Thierry Waziniak and soprano/sopranino saxophonist Michel Doneda. These improvisers are masters of the art of the present moment.
Waziniak has played with fellow French artists—pianist and cellist Gaël Mevel, trumpeter Jean-Luc Cappozzo, bassist Jean-Jacques Avenel, singer and clarinetist Isabelle Duthoit, and Austrian trumpeter Franz Hautzinger—while the prolific Doneda has collaborated with saxophonist Daunik Lazro, bassists Barre Phillips and Tetsu Saitoh, percussionist Tatsuya Nakatani, the contemporary ensemble Studio Dan, and Sonic Youth.

The album presents three long free improvisations, recorded in April 2024 at an unknown location and released by Waziniak’s label, Intrication. Waziniak and Doneda work with short, urgent phrases, focusing on the very substance of the sounds of drums and saxophone. They dissect and deconstruct the resonant skins of Waziniak’s drums and Doneda’s rapid attacks and ethereal breaths to extract their essential timbral qualities.
There is no attempt to suggest narrative or structure, but rather a surrender to freedom and the spontaneous imagination of the moment—to immediate and poetic sonic nuances, sometimes to brief lyrical melodic veins or rhythmic motifs.
Still, Waziniak and Doneda inject a rawer energy into the third improvisation, Un œil voyageur (“A Traveling Eye”), giving the impression that they’ve been playing together for years—the music flowing naturally as if it had always existed deep within our minds.

The title of the second improvisation, Aux rythmes de l’absence (“To the Rhythms of Absence”), perfectly captures the subtle yet profound conversational aesthetic of Waziniak and Doneda. The cover painting, Sonorités du vide (“Sounds of the Void”), by Mark Feld, also reflects the duo’s dynamic.
Eyal Hareuveni, Percosi Musicali (Italy)

After last Friday’s release on FOU Records, here comes another encounter with French improvised music—this time entirely dedicated to the sounds of musicians from these lands. Michel Doneda, a legend of light saxophones, a musician who constantly pushes the limits of so-called “extended” techniques and of what can be drawn from a short, narrow metal tube fitted with a wooden reed—and Thierry Waziniak, a percussionist with a less historically vast but increasingly remarkable musical portfolio.

These gentlemen invite you on a freely improvised journey through the meanders of the typical free-jazz sax & drums format, though they definitively blur the boundaries, using many cross-genre solutions. Their narrative is slow, balanced both dramatically and emotionally, more often intimate than jazzy, enriched with prepared sounds produced both within the saxophone tube and on the smooth snare and cymbals.

The album is divided into three distinct parts with French titles, the central one being the longest at over twenty minutes, the other two around fifteen minutes each. The musicians begin with isolated sounds torn from ambient silence. Their micro-actions are calm but slightly tense, as if each feared disturbing the sound ecosystem. The saxophone breathes, murmurs, vibrates softly, while a delicate pulse escapes from snare and toms.

This kind of post-jazz is, however, deeply interactive. The musicians react to each move of their partner—commenting, engaging readily in discussion. When the saxophonist intensifies, the drums rustle and deploy a large parachute—and reciprocation follows.
Midway through the improvisation, the musicians invite us to dive into an ocean of sonic subtleties—cymbal bursts, resonances, and saxophone hums. Toward the end, they move more vividly, as if seeking an intimate jazz.

The second part also emerges from silence, woven from a series of small reactive phrases. The saxophone leads the dance, while percussion provides light accents at the margins. In its development, the narrative remains languid, yet underpinned by inner tension. The horn brings more melody; brushes suggest a half-rhythmic pulse. After a few minutes, they descend into a dark basement—rustling, resonating, engaging in mysterious imitations. Gracefully, they resurface, shaping a near-free-jazz flow, delicately tinged with intimacy. After a cooling phase suited to the stage atmosphere, they move into molecular interactions: the sax buzzes and moans, while the drums build a subtle, post-drummer rhythm—making the end of this second piece the most beautiful moment of the entire album.

The third section’s opening holds no surprises—it too is reborn from silence, full of anticipation for what the next sound might bring. Lazy stretching of relaxed muscles, the capture of first rays of sun and gentle sea breeze. The action intensifies, yet never escalates. Doneda now takes the role of inspirer. When he calls and cries, Waziniak responds with Olympian calm; when he sings a melody, the snare reacts with dynamic immediacy.

The next phase delves into sonic mysteries: the saxophone’s phrases resemble animal growls, the drumming the sound of snapping branches in a forest. The album’s end is highly dynamic, revolving around circle drums and dancing sax—then fading into frozen silence.
Trybuna Muzyki Spontanicznej (Poland)

Sympa, the French abbreviation of sympathique, means both friendly and compassionate—and that is precisely the feeling evoked by these three long pieces performed by two seasoned French masters of improvisation. Drummer Thierry Waziniak has played with everyone from Jean-Jacques Avenel to Barre Phillips, while saxophonist Michel Doneda is known for his work with, among others, Urs Leimgruber and John Butcher.

Accustomed to instant composition, Doneda and Waziniak don’t merely engage in a question-and-answer game—they recognize sounds through illumination and amplification.

Omnipresent yet understated, Waziniak alternates quiet interludes with percussive commentaries—paradiddles, rumbles, pressed rolls, and intermittent pops or cymbal crashes. Up front, Doneda’s tense and buzzing variations draw equally on the metallic body of his horn and the air flow through his reeds. Swallowing scoops, prolonged bites, fluttering flaps, and unexpected tremors propel his tones, with bagpipe-like quivers or ventures into restrained circular breathing often closing solos.

The duo reaches near-ferocity and higher volume on the extended piece Aux rythmes de l’absence, with frantic drumming and cracking cymbals matched by muffled cries and hissing breaths. Yet, a horizontal kinship remains throughout. Every pivot toward sonic anarchy is countered by rigorous control.

In short, the duo’s artistry on Le Chemin du Jour is not only sympa—it is splendid and superb.
Ken Waxman, Jazz Word (Canada)

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